Quelque chose comme un tout petit « déclic »… une toute petite « mise au point »… Alors, Voir, Comprendre et Vivre s’unissent…
Depuis quelque temps déjà le sens profond de l’humilité et du Don me taraudait. Dans la phrase de Denis ” Comprendre le Don c’est le voir… le goûter, c’est le vivre ”
je percevais comme un espace bien qu’il n’y en ait aucun, je ressentais une retenue, un désir, une idée, qui les séparait en deux connaissances.
Cet espace… était un vouloir, un vouloir d’être en Dieu, en l’Amour, en la Source ! Cette tension, même infime m’isolait de la Réalité en me donnant le goût d’un manque, et ce manque tiraillait ma confiance vers un questionnement, pourquoi… pourquoi je ne suis pas consciente en Dieu ?
JE NE PEUX PAS VOIR LA RÉALITÉ VIVANTE, JE NE PEUX QUE L’ÊTRE !
C’est un lâcher prise du coeur… un humble renoncement à toute distance, une l’humilité reconnaissante étreint le coeur devant tant de Vérité, et la certitude intime de l’inexistence d’une entité personnelle, d’un autre, d’un moi nous soutient !
Il n’y a qu’Unicité, et le Don Vivant est l’expression de cette Unité.
Comme le jour et la nuit… comme la terre et le ciel… qui semblent séparés… s’il reste le moindre espace entre la Réalité et nos croyances, nous avons crée deux mondes séparés et distincts.
Le monde de la Pensée régie par ces lois, et le monde du Coeur régi aussi par ses propres lois ! Aucun pont entre les deux n’est possible…
L’impermanence et la vacuité sont les gardiens du temps. C’est une grande illusion que de croire pouvoir s’affranchir de l’un sans la reconnaissance de l’autre…
Le fond c’est la forme… la forme c’est le fond !
Totalement UN… merveilleusement UN
La beauté de la forme révélée par le fond, l’intelligence du fond révélé par la forme !
Que de beauté ! quelle profondeur nous est donnée, et quelle liberté nous est offerte « La Source a soif d’être bue » dit Denis… Elle désaltère ainsi chaque instant nos coeurs assoiffés… et elle ouvre grand les bras lorsque nous plongeons librement dans l’inconnu du Vivant !
Reconnaissance éblouie !
Je découvre ton nouveau blog (MAGNIFIQUE!) et aussi ce billet où je crois que tu touche bien à l’essentiel : cette micro-distance qu’on met toujours entre “nous” et la réalité, parce qu’on veut la voir… or comme tu dis on ne peut que la vivre, la vie ne peut être vue, mais seulement vécue ! Tant qu’on veut voir, on met une distance, on veut contrôler, découvrir, baliser cet espace qu’on recherche, et où pourtant on a toujours été…
Je suis super content de voir ton expression fleurir ainsi, et aussi de constater que les mots de Denis s’actualisent et s’incarnent de si belle façon pour toi…
Bien à toi,
Merci cher Daniel pour ton commentaire,
oui, la Vie fleurie… se déploie, et j’en suis le témoin émerveillé, cela me donne un immense sentiment de gratitude et de joie, que j’aime partager avec tous.
De tout coeur,
Irina