Irina Tchaikowsky

DSC00185_4Bonjour à tous ceux qui viennent cheminer un instant avec moi. Merci aussi, pour votre indulgence devant les sensations de mon coeur, qui peuvent être parfois difficile à exprimer avec des mots. Je suis née à Paris en 1941 dans une famille russe immigrés en 1919. Je réside actuellement dans L’Aude à coté de Limoux.

Toute mon enfance fut baignée dans une foi très naturelle, Dieu était avec nous. Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai découvert qu’il existait d’autres croyances. Ce qui m’a troublée, c’est qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule Vérité, et donc j’ai cherché le lien commun entre quelques grandes traditions spirituelles.
Arnaud Desjardins a été une aide précieuse durant de nombreuses années, pour comprendre et discerner la réalité de l’imaginaire, et pour commencer à accepter les situations comme des faits indiscutables.

Une vie de famille, des enfants, n’ont jamais ébranlé ni diminué cette poussée vers le ciel intérieur. Ces années étaient ponctuées de grands combats intérieurs, de chutes et de rechutes,  d’élans et d’expériences mystiques.
Une certitude s’affirmait dans mon coeur, Dieu est en nous, et il nous cherche autant que nous le cherchons.
Mon coeur bouillonnait de soif… d’une soif intarissable.
Je le sentais, je le savais, Être Amour infini c’est être simplement le coeur grand ouvert.

… En 2008 c’est sur un blog que j’ai découvert un ami spirituel, Denis Marie.

Ma confiance fut immédiate, un grand oui intérieur me remplissait de joie, j’avais la conviction intime de l’honnêteté et de la bonté de cet homme.

Son livre, “ L’éveil ordinaire, le don du coeur “ a pris littéralement corps dans mon coeur, les mots se révélaient en moi, ils m’éclairaient comme une évidence.

Je découvrais la joie d’Être simplement, la joie de la présence naturelle… Le reste… fleuri, grandi, s’épanouit… vibre…

Les mots indiquent un sens et ils ont aussi une direction. Les mots justes travail d’eux-mêmes dans la profondeur si on les laisse enter en direction du cœur, sans chercher à toujours tout attraper avec la pensée discursive.
La profondeur se reconnait elle-même, elle s’ouvre en union d’Être à Être, et cet espace est Sacré.
Cet espace est lieu de célébration du Sacré, et il est partout, en tout. Il jonche le sol avec les feuilles mortes, il éclaire de lumière les yeux d’un enfant, il frissonne à la caresse d’une main tendue, il se tient silencieux avec le silence, et il éclate de joie avec joie.
Cet espace Sacré abolit toutes limites, toutes frontières… il Est ordinairement merveilleux !  il Est Amour ! il Est Joie ! C’est cette Joie Sacrée du Coeur que je souhaite partager.

11 réflexions sur « Irina Tchaikowsky »

  1. Hélène

    j’aime te lire, tu offres cet élan vibrant
    Oui C’est enthousiasmant de te lire et un peu frustrant en même temps car je sens bien, tout l’univers mental qui n’a pas fini son travail de désencombrement, et quoi qu’on dise il y a cet effort de conscience à faire pour percer à jour et laisser le cœur parler
    Merci Irina

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  2. Irina

    Bonsoir Hélène,
    Ce sentiment que nous qualifions de frustration est l’appel du coeur, l’appel de la Source en nous. C’est une formidable énergie qui nous tient en éveil, le cœur a soif de vérité, de réalité, et bien sûr que rester vrais ici, maintenant demande un “certain” effort.
    L’univers mental comme tu dis est “virtuel”, il n’existe pas, nous voulons y croire, nous faisons tout pour y croire, mais nous ne faisons qu’alimenter un rêve, une illusion, un mensonge… et quelque part en nous, cela le sait très bien, d’où une gêne, des efforts, de la fatigue et de la souffrance. Qu’est-ce qui est vrai ? ce que nous imaginons ou la réalité ? ce que nous pensons ou ce qui est ? Il y a une telle joie à voir et à arrêter de se mentir, que c’est avec confiance que nous ouvrons alors notre cœur !
    Merci pour ton commentaire, qui me permet de pointer directement l’origine de notre frustration.
    De tout coeur

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  3. Hélène

    merci Irina, de laisser me pénétrer de ta réponse , ça me rassemble dans cet engagement , j’ai envie de dire commitment en anglais il y a aussi l’idée de responsabilité qui vient nous chercher dans le ventre plus que dans la tête. C’est ce rappel très physique, cet ancrage dont j’ai besoin quand je perds le fil et que je repars dans les justifications insidieuses de la souffrance, du refus. En fait c’est l’énergie vitale qui prend l’engagement, et après le coeur peut retrouver de la place, du moins je constate que ça fonctionne comme ça pour moi.
    Voilà, en en parlant avec toi ,simplement comme que je le fais là, je vois mieux comment faire le geste qui laisse la porte ouverte non pas de la frustration mais de l’appel, ça laisse venir la prière.
    Chaleureusement

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  4. Irina

    Bonjour Hélène,
    Nous habitons notre corps… qui est toujours là, à sa place, il ne quitte jamais ce ici, ce maintenant, c’est un point d’appui très concert, très stable, un encrage comme tu le dis si bien !
    C’est une invitation à découvrir un bien-être, une aisance, au-delà des circonstances… et des croyances, la vie se donne en nous !
    La respiration est comme un cordon ombilical avec le vivant, et cela se fait tout seul, nous sommes respirés, tout ce qui nous animent se réalise ainsi… sans notre volonté.
    Nous pouvons nous détendre et goûter l’instant qui s’offre à nous. La pensée est une petite chose, que nous voudrions gérer, comme le monde qui nous entoure, mais ainsi que les reflets sur un miroir, qui passent sans rien coller… que reste-t-il de nos pensées ?
    C’est la découverte en nous de la joie et du bonheur d’être simplement ici, ouvert à cette Présence vive qui fait “tomber” tous nos doutes, toutes nos objections discriminantes. Le Bonheur est simple, concert, naturel, il attend notre reconnaissance, notre adhésion, juste ici. Quelle gratitude étreint alors notre coeur, et comme une lampe s’allume d’abord elle-même pour éclairer ensuite, nous débordons d’une énergie bienfaisante pour nous-mêmes et pour tous.
    De tout coeur

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  5. Hélène

    Dans cet ancrage du corps tu décris la bonté de vivre et de se sentir vivant, un peu comme l’expire , le sourire, la détente
    Et qu’en est-il de l’inspire, du courage de faire face, de relever des défis, de soigner ses blessures, de prendre des décisions difficiles, inconfortables, de faire face à ses inhibitions , couper d’une certaine façon avec ses rôles , ses compensations………. là pour ma part je ne sens pas le coeur, mais l’engagement dans le courage…et ce n’est pas une force d’expansion mais de rassemblement et de solitude……

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  6. Irina

    Bonsoir Hélène,
    La question que nous pouvons nous poser est, que veut on vraiment ? Si nous voulons nous éveiller à la Vérité, à notre grandeur fondamentale, nous ouvrir à notre Nature et découvrir le bonheur, la paix et l’amour décrit dans toutes les traditions, alors nous trouvons en nous le courage, la force et la confiance… pour voir simplement où nous sommes en train de nous mentir, de nous raconter une histoire.
    Nous ne voyons pas la vérité, nous ne regardons que notre vérité, c’est-à-dire que nous alimentons un discours sûr comment “cela” devrait être, et nous ne sommes pas d’accord avec cette Réalité présente ici et maintenant.
    Nous faisons plus confiance à notre pensée qu’à l’intuition qui émane directement de notre coeur pour inspirer nos actions.
    Notre respiration nous place dans cette simplicité concrète et accompagne notre “voir” se prendre la main dans le sac en train d’habiller un rôle, un personnage.
    Il n’y a pas de compromis possible avec la vérité, et entendre la vraie soif de notre coeur est suffisant pour nous ouvrir à son écoute. Ce sont des retrouvailles d’amitié, de pardon, de confiance et d’amour avec nous-mêmes qui nous guide alors.
    De tout coeur

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    1. vincent

      oui, Irina ,c’est un peu le : que TA volonté soit faite et non la mienne” ou aussi “la pauvreté de l’esprit de Maître Eckart” ou encore plus simplement “le je ne suis pas l’esprit de Denis”

      c’est une confiance totale du tout est accomplit, la Vie sait mieux que nous ce qui nous est nécessaire (l’esprit pensant limitée, séparant toute chose) car tout nous est donné là, en Présence et conscience!
      c’est l’Amour en action d’Être!
      merci pour tout, grosse bise.

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      1. Irina Auteur de l’article

        Ô oui, cher Vincent ! Notre Être est Amour… Nous sommes et exprimons l’ADN de Dieu !
        De tout cœur et avec affection, grosse bise.

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  7. Hélène

    Alors oui c’est clair, je te remercie
    Comme tu le dis si bien dans ta présentation il y a aussi cette étape de “travail ” pour distinguer le réel de l’imaginaire, c’est aussi de cela dont il est question finalement
    c’est bon de te lire, maintenant j’ai besoin d’un bon raz de marée pour enlever le trop sérieux de ma démarche !!
    de tout coeur , Hélène

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  8. Irina

    Bonjour Hélène
    Ce qui va te faire rire… c’est de voir que tout ce que nous disons, tout ce que nous faisons, tout ce que nous croyons être ne serrent à rien, qu’en fait c’est “déjà fini” le personnage et totalement inutile !
    Y croire ou le lâcher c’est pareil… un rêve qui passe … tous nos mouvements n’y font rien !
    Cela n’enlève aucunement notre implication dans cette vie conditionée, mais elle est légère, souple et tranquille. La lourdeur “des gros sabots” de notre jeu nous fait vraiment sourire… L’humour prend la couleur d’une grande compassion pour notre ignorance. C’est une gaieté de cœur !
    Bien à toi, je t’embrasse.

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  9. Hélène

    bon d’accord, vu comme ça on est tous des éléphants dans un magasin de porcelaine , on a besoin de grand air, au moins il y a la place pour tout et pour rien !!
    c’est cette place là qu’on aime tant dans le rire des enfants…….!
    c’est un bonheur de te lire
    je t’embrasse

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