LE GRAND CONSOLATEUR

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Nous avons tous déjà reçu des nouvelles affligeantes, des annonces de maladie pour nous-même ou bien pour nos proches, des annonces de mort d’être cher. C’est toujours un choc, un effondrement, nous nous sentons d’un seul coup dévastés, incapables de projeter une seule idée, un seul mot. Ce premier contact avec la réalité qui nous arrive de plein fouet et pourtant porteur d’un bouleversement bien plus important que l’annonce elle-même !

Voici que nous nous sentons seuls, démunis, vacillants et qu’un cri de refus commence à monter de notre profondeur NON !
C’est là, à cet instant, que tout peut basculer, de la souffrance à l’amour, du refus à l’acceptation, de la peur à la confiance, de la colère à la paix.

Parce que ce non n’est pas le nôtre, il n’est pas la réalité de ce que nous Sommes.
Il est le langage de notre peur, le doute de notre pouvoir, l’aval de notre non-amour, l’image d’une pensée. Il est cette protection que nous créons face à la réalité, comme le jeux d’un personnage qui aurait le pouvoir de s’en protéger, de s’en éloigner, de s’en détourner parce que la réalité lui semble injuste, et peut le faire souffrir.

Oui, cette situation arrive, elle est là, incontournable, juste à cet instant pour moi, c’est indiscutable, pourtant je la refuse, et je vais mettre en action tous les processus qui vont appuyer ce refus, physique, émotionnel et mental.
C’est cette division, ce conflit, ce mensonge avec nous-même qui nous embourbe dans la souffrance. Nous sommes devenus notre propre ennemi, nous n’écoutons plus en nous que ce qui nous fait du mal, nous projetons les volontés de notre monde sur la vérité telle qu’elle est.

Pourtant, notre cœur qui pleure sait aussi consoler, curieusement il sait nous aimer au milieu des pires tumultes, il sait apaiser notre esprit en libérant notre confiance du joug de la peur. C’est le lieu d’abandon de notre armure, nous pouvons nous y lâcher et laisser la chaleur de son amour nous donner l’énergie nécessaire pour répondre à toutes les situations avec justesse. L’amour en nous sait donner, sait trouver les mots et les actions appropriées.

Il y a une humble douceur dans l’évidence que nous ne portons pas seuls toutes les situations, que nous ne sommes pas toujours responsables de tout ce qui nous arrive. Il y a une tendresse qui enveloppe toute la peine que nous éprouvons, et qui grandit avec notre accueil, notre ouverture, notre acceptation.
Nous écoutons et croyons ce que dit notre pensée vagabonde, mais ressentons-nous vraiment ce que veut notre cœur ? Ce n’est pas l’un ou l’autre, notre cœur est le seul point stable de notre être, le seul point d’appui qui accompagne toutes les situations que nous pouvons vivre. Il est le centre intime de tous nos sentiments, la Source de notre plus grande richesse qu’est l’Amour.
Notre cœur d’enfant savait goûter le bonheur en se reliant à l’amour et à la liberté, ce coeur est toujours le même, il n’a jamais cessé de nous offrir son merveilleux pouvoir d’être attentif, d’être patient et d’être consolateur.

NOUS SOMMES, et notre Cœur a le fabuleux destin de nous enseigner l’Amour !

L’Amour rayonnant illumine tout à son contact, et notre cœur est déjà l’Amour incarné, tournons-nous vers lui, et restons avec lui Vivant de son Amour.

3 réflexions sur « LE GRAND CONSOLATEUR »

  1. vincent

    Tellement vrai! quand tout nous abandonne, quand nous avons l’impression d’être totalement dévasté, que reste t-il? Juste Cela, ce cœur ouvert, confiant où tout est accepté naturellement. le Pourquoi, le comment, le juste, l’injuste, n’ont plus cours. Quelque chose s’impose qui est là, toujours là avant toute l’histoire qui se déroule. Cela Aime, est aimé et nous porte et se donne infiniment. Merci Irina ………juste vibrer avec et le donner!

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