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IRINA – TÉMOIGNAGE

SOLEIL
Je viens partager avec vous…

Aujourd’hui j’ai vraiment le sentiment que j’ai longtemps été divisée et tiraillée entre un désir très profond de Réaliser Dieu et de Vivre l’Amour divin, et une volonté tenace et égoïste pour justifier mes actions, satisfaire mes désirs, et encourager l’inertie et la négligence.

Ma rencontre avec Denis, ma confiance en lui et tous les échanges que nous avons eus régulièrement, tout cela fut décisif.
Il a été un miroir redoutable, d’une patience infinie, mais d’un tranchant perspicace pour déjouer et me montrer toutes mes croyances illusoires.

Cela m’a permis d’avoir une vision claire des histoires que je me racontais, auxquelles je croyais et que je défendais avec certitude, et à m’accepter en m’assumant tel que j’étais.
Ma soif profonde et véritable pour l’Amour de Dieu augmentait, et je sentais de plus en plus cet appel qui tiraillait mon cœur mais que je n’honorais pas suffisamment.
Tout cela était très inconfortable, et les prises de conscience très douloureuses.

Ma première constatation fut de voir que j’aménageais mes illusions avec une soif de vérité… Les deux ne pouvaient pas cohabiter ensemble, et Denis me disait souvent : « Que veux-tu vraiment ? ». Voir clairement quel est mon désir profond m’a apprit à couper net dans les projections inutiles de ma pensée, et à utiliser l’aspiration du cœur pour commencer à m’y réfugier…

Ma deuxième constatation a été de voir que je n’étais pas honnête, que je préférais fuir la Réalité plutôt que de la Vivre, que je m’accommodais très bien de cette situation divisée, et que je ne voulais pas prendre de décision et faire un choix radical ! J’avais l’impression que, d’une certaine manière, en me détournant et en me distrayant, je maîtrisais l’inconfortable, je compensais en tout cas les frustrations.
Mais mes stratégies devenaient de plus en plus visibles aux yeux du cœur…

Ma troisième constatation a été de voir combien je ne savais pas aimer ! Je voyais avec horreur mes pensées, mes actions toujours colorées d’un repli, d’un jugement, d’un intérêt. Je voyais combien j’avais le cœur incertain. Ni méchant, ni bon, ni agressif, ni doux, juste plein d’espoirs avec de grands sentiments, mais rien de stable, de profond, de permanent. J’avais fait une place au Seigneur, que je pouvais contacter, et qui nourrissait ma faim et ma soif, mais à mon rythme, quand je le voulais bien… Ce n’était pas ma priorité ! Cette constatation a été difficile à voir, et douloureuse à vivre…

Ma quatrième constatation fut de voir combien je me faisais du mal, combien je n’étais pas mon amie, combien je me demandais d’effort, et combien je me pardonnais peu.
L’honnêteté et mon désir profond ont fait tout seuls le travail de Vérité… Peu à peu, l’inconfort est devenu insupportable, mon manque d’humilité est devenu flagrant, mes mensonges intolérables, et mes jeux de cache-cache avec moi-même inacceptables.
J’étais acculée, perdue, totalement écartelée entre que faire et que ne pas faire !

C’est là que j’ai appelé Denis au secours… Il m’a dit : « Prie la Vierge ; elle a le pouvoir d’écraser les démons et de vaincre tout ce qui est négatif ».
J’ai écouté Denis, et de tout mon cœur j’ai demandé de l’aide à la Sainte Vierge.
Quelques jours plus tard, je fus réveillée la nuit par les angoisses habituelles, et mon cœur s’est tout de suite tourné vers la Sainte Vierge… Cette phrase a alors résonné très fort en moi : « Sois toujours en accord avec ton cœur ! ».

C’est un choc… et je Vois cette Vérité avec une Honnêteté implacable !
« Je ne suis pas en accord avec mon cœur ! » C’est foudroyant de clarté !
Être en accord avec mon cœur, c’est être tout le temps avec le Cœur d’Amour divin !

En un instant tout est perçu, tout est vu ; le moi… mon double en pensée… celui qui se croit être ne sera jamais en accord, il ne peut pas être en accord, il n’existe pas ! Il ne peut rien dire, rien faire, il est vide ! Ce sont mes stratégies, et mes croyances qui fabriquent ce que je crois être moi ! Tout cela est faux : c’est une idée ! Celui que je crois être, n’existe pas !

À cet instant quelque chose s’effondre en lui-même… L’idée du désir d’exister et l’idée de séparation,  l’idée du désir de vouloir… et l’idée d’avoir, en un instant tous les mots se taisent, comme dissous, sans consistance.
L’Esprit silencieux éclaire la Réalité où les mots n’ont plus de pouvoir…
Le Cœur a retrouvé sa Source ; l’ouverture son espace,
et l’évidence d’être en « accord » est simplement évidente !

LA FÉLICITÉ RÈGNE !
L’AMOUR RÈGNE !
LA PAIX RÈGNE !
LE SILENCE RÈGNE !
L’ÉSPRIT SAINT RÈGNE !
DIEU RÈGNE !

Gratitude aimante, Seigneur !

De la chenille au papillon – 1

Textes libres de mon coeur

* Demeurer dans le pétillant du Vivant, c’est ne plus rien attendre d’autre et goûter dans l’instant l’inspiration d’Amour qui en émane !

* Faire confiance à l’Amour que nous sommes, s’y abandonner et basculer là où nous sommes, avec ce que nous sommes, en ce que nous sommes !

* Un adulte Accompli ne vit plus aucune frustration, il vit l’Amour !

* La Sagesse c’est de l’Amour éclairé d’intelligence !

* Plaire à Dieu, c’est l’Aimer et être amoureux de toutes les formes qui LE manifeste, ainsi le monde Divin peut témoigner sa Grâce en Tout !

* Le coeur amoureux de Dieu exulte de joie et si l’Amour lui répond… L’extase les réunis !

* Se relier à l’Amour, notre Divine Nature, c’est recevoir comme avec un toboggan un flot intarissable de grâce et de félicité. Gratitude !

* Le coeur sait se donner totalement, entièrement, sans attente, sans contre-partie. Il sait s’abandonner et disparaître en l’Amour-Aimé !

* Si “Je” est la Nature Absolue de toute chose, “Je” ne peux pas être individuel, pensant et se confirmant, il ne peux que Être personne et tout.

* Toute stratégie se situe dans un monde virtuel. Nous n’arrêtons pas d’exploiter des stratégies imaginaires et d’en vivre les conséquences !

* La liberté que nous avons n’est pas dans les choix d’une situation à vivre, mais dans l’appréciation de toutes les situations vécue.

* La pensée dévitalisée de son potentiel aimant-créateur est une coquille vide alimentée de phantasmes virtuels auto-destructeurs.

* Vivre et garder dans son cœur la contemplation ouverte et accueillante, c’est être nu et mourir à toutes les l’illusions du personnage !

* La Vérité de la Paix est un sentiment sacré d’invulnérabilité, ouvert et offert à l’instant Divin tout y est bienvenu, parfait et aimant !

* Être dans la Vérité de l’amour, c’est s’ouvrir au coeur de l’instant et ne plus pouvoir en bouger !

* L’humilité commence par VOIR tout ce qui n’est pas humble en nous. Et c’est insupportable pour l’ego, mais si salutaire pour le cœur !

* Vivre la Vérité du cœur c’est laisser la place à l’Amour spontané qui émane avec intelligence de la puissance d’Amour du Vivant en nous.

* Mon cœur fréquente Jésus et tous les cœurs peuvent le fréquenter, il est si près et il nous aime tant. Nous portons tous cette grâce Divine.

* Lorsque l’espace de notre cœur et l’espace de l’instant coïncide en une concrète et aimante communion, l’Amour resplendi !

* Nous pouvons bien bourrer notre mental de toutes les images d’amour et de tous les discours sur l’amour notre cœur y est absent !

Gratitude !

Notre Divine humanité

11Notre humanité est Divine !
Cette Harmonie, cette Intelligence, cette Sagesse, cet Amour, pouvons-nous croire vraiment que c’est nous seuls qui sommes capables de créer et de cultiver toutes les beautés de ce monde ?
Nous sommes comme des enfants, qui, en découvrant des richesses veulent se les approprier, les avoir pour eux.
Mais si nous les découvrons, c’est qu’elles nous sont déjà données !

Il est dit dans la religion orthodoxe ” Dieu se fit homme, pour que l’homme devienne Dieu ” (Saint Iréné de Lyon né en 130 après Jésus-Christ.)
À chaque instant nous pouvons reconnaître en nous cette majestueuse Réalité. Que valent nos calculs, nos mesquineries, nos projections et nos avidités, devant la grandeur et l’harmonie que nous sommes déjà depuis toujours !
Cette beauté d’un coeur Aimant, nourri de Paix, de Joie et de Gratitude, glorifie la Nature humaine. Notre identité véritable, notre filiation universelle, notre réalisation intemporelle et notre amour inconditionnel sont déjà en nous… comme l’arbre est déjà dans la graine !

Nos craintes et nos culpabilités, nos incompréhensions et nos espoirs ne font partie que d’un rêve imaginaire que nous cultivons “faute de mieux”… parce qu’orienter notre désir de bonheur vers l’extérieur est ce que nous avons appris à faire et que nous croyons juste, nous pensons toujours voguer vers un meilleur rivage.
Cette individualité que nous chérissons n’est qu’une mémoire que nous actualisons… et avec laquelle nous “créons” des images, comme des films pour alimenter des discours sur nous-mêmes et sur les autres.
Il ne s’agit pas de croire quelque chose de nouveau, il s’agit de reconnaître notre Réalité notre Vérité ici, tout de suite !

Rester en “contact” avec nous-mêmes, ressentir et voir notre appartenance à cet instant, avec cet instant, c’est retrouver le “giron” de notre petite enfance, cette confiance pure, ouverte, naturelle d’être simplement présence, dans l’espace de notre ciel intérieur.
Il y a comme un étonnement devant tant de simplicité, l’énergie vivante qui nous anime appelle cette reconnaissance du coeur, notre Nature a soif de s’exprimer en lumière…

L’esprit, affiné par l’appel incessant de la Vérité, capitule, c’est-à-dire qu’il arrive devant l’évidence douloureuse de son inutilité !
C’est un moment étonnant…
Il est vu la peur de lâcher ses concepts, il est vu le refus d’arrêter de s’agiter, il est vu le choix de ses mensonges, il est vu le rejet d’éveil, il est vu la force du pouvoir d’avoir.
Là, il y a un point crucial, une charnière visible : le désir de se “faire” exister… “je suis, donc je suis moi”…
Il est Vu aussi avec acuité que ce ne sont que des mots vides émanant de ma pensée, qui attire mon attention, sans aucun lien avec la puissante soif de mon coeur vibrant.
Cela est ressenti par la Présence comme y apparaissant et y disparaissant, telle la lumière d’un projecteur qui s’allume et s’éteint, mais en aucun cas je ne suis cela !
Alors… l’énergie, fixée sur l’idée du désir de se faire exister se dissout, cela paraît tout à coup incongru, vide de sens. La Réalité est existante sans nous.
L’espace de l’instant est Présence, je suis cet espace, cet instant et cette Présence. Comment notre esprit pourrait-il comprendre et appréhender cette Vérité ?
Je regarde émerveillée l’instant ici se déployer, et je laisse à mon coeur le soin d’inspirer les réponses.
Nous sommes le coeur Vivant de la Divine existence !
Une profonde gratitude m’étreint en laquelle je repose silencieusement.

Y a-t-il un problème ?

41… Constatations douloureuses chuchotées par mon coeur…

Ce n’est pas tant de penser qui pose un problème…
C’est plutôt d’aimer plus se regarder penser que de laisser la Réalité s’ouvrir devant nos yeux !

Ce n’est pas tant de penser qui pose un problème…
C’est plutôt d’aimer plus s’écouter penser que de laisser s’exprimer les Sons du Vivant !

Ce n’est pas tant de penser qui pose un problème…
C’est plutôt d’aimer plus penser pétrir l’instant que de laisser lever la pâte de l’infini Présent !

Ce n’est pas tant de penser qui pose un problème…
C’est plutôt d’aimer plus s’imaginer avoir un choix que de se laisser Aimer inconditionnellement !

Où y a-t-il un problème ?…
… n’est-ce pas juste une idée sur ce qui nous arrive et que nous ne voulons pas ?
… n’est-ce pas juste une idée sur ce que nous voulons et qui n’arrive pas ?

… Les pensées s’envolent avec nos paysages…
… et nous aimons tant voler avec elles !

L’Ouverture

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L’Ouverture… s’appelle Présence… s’appelle Être… s’appelle Silence… s’appelle Liberté !
L’Ouverture n’a jamais bougé et ne bougera jamais, elle EST !
La main restera la main, fermée ou ouverte, le sable restera le sable en forme de château ou en plage.
Sans dehors ni dedans, il n’y a nulle part où aller !

Voyez nos efforts pour vouloir nous échapper, en « formant » des buts, des directions, des rêves, des questionnements, des espoirs, des peurs, des désirs.
Voyez nos efforts pour bien se « mentir » cela deviens un signe de bonne santé psychique, et de bonne adaptation sociale. Mieux ont mens, mieux ont réussi, plus on pense être heureux.
Voyez nos efforts pour essayer de combler nos frustrations, ces remplissages à tout prix, de bruits, d’images, d’objets, de fantasmes, de croyances, de projections.
Voyez nos efforts pour accepter de tricher au quotidien, pour imiter, copier, reproduire, se cacher derrière tous ces faux vrais, ces vrais-faux…

Lâchez l’effort de « faire » du faux, la croyance en « l’avoir » pour devenir « autre »…mieux, plus, moins, est le moteur qui nous pousse ailleurs… sans nulle part où aller, sans aller nulle part.
Ouvrez-vous au VRAI, à la réalité concrète, portée par la réalité de nos sens, portée par la réalité du sentiment vivant d’être ici et maintenant !
Nos sens sont les portes ouvertes à la vraie communication, à la vraie relation, à la vraie réalité, nos sens ne connaissent que le Présent, le vrai, et ils se donnent à l’Amour !
Vivre est alors comblée par la Lumière de la Vérité !

Réaliser l’Ouverture, c’est réaliser la Nature immobile, Libre du mouvement !
L’immobilité permet aux mouvements d’apparaitre et de disparaitre… sans laisser la moindre trace.
La Paix libre de toute violence !
La Beauté libre de tout concept !
L’Amour libre de tout égoïsme !
La Gratitude libre d’avoir !

Quel impact extraordinaire !

Nous pouvons laisser tomber nos charges et nos soucis !
Nous sommes portés !
Nous sommes Libres !
Nous sommes unis !
Cela ne nous enlève pas notre responsabilité d’humain, solidaire, mais le poids ne fait pas partie de la charge !
La réponse jaillit de la situation elle-même, libre de tout devoir, de tout but, de toute intention.
Il n’y a plus de choix, l’action est appropriée. Il n’y a plus d’acteur, l’action est libre.

C’est si simple… il n’y a qu’Ouverture, Ciel, Vie !

Goûtez !

Woman lying on grass, smiling
Pourquoi ne pas Voir à partir… de la complétude même… nous y sommes !
Cet instant est parfait tel qu’il est… goûtons ce qu’il nous dit…
Croire qu’il nous manque quelque chose… c’est nous maintenir dans une ignorance passive…
Goûter… nous rend acteur… dégustateur… participant…

Goûter c’est l’action de s’ouvrir à une information, à une saveur nouvelle, et à en découvrir sa nature et sa réalité, sans a priori de bon de mauvais, de bien ou de mal…
Nous pouvons gouter les sensations, les sentiments, les impressions, les intuitions, sans barrières conceptuelles, sans appréciation positive ou négative…
Nous pouvons goûter ainsi le parfum d’une relation, la fluidité d’un espace, d’une ambiance, la douceur d’un contact, la force d’une peur…

Nous avons l’habitude d’associer le goût avec un jugement personnel, et c’est là que nous nous piégeons !
Nous associons la pure réalité que nous sommes en train de vivre avec le filtre de la mémoire et de nos conditionnements, perdant ainsi le don de la saveur et du parfum naturellement transmis.
Goûter s’actualise chaque instant sans discontinuité et c’est cela le Vivant… l’expression vivante s’exprime et laisse goûter ses saveurs et son parfum avec une joie infinie… et cette joie est communicative !

C’est incroyable le nombre de découvertes que peut faire un enfant… totalement ouvert à toutes les informations dont il se nourrit pour grandir, l’enfant vit toutes les perceptions en goûtant totalement le bonheur, la tristesse, la peur, les désirs, la joie, la frustration et toute une palette de sensations dans leurs réalités immédiates.
Nous sommes toujours cet enfant tourné vers l’expérience, alors apprécions de tout notre coeur leurs goûts pleinement !

Goûtez cet instant dans tout ce qu’il a à vous dire !
Goûtez la saveur de cette ouverture, de cette rencontre, au-delà de l’apparence…
Ressentez le goût de la tristesse, de la peine, de la joie !
Ressentez le goût de la texture, de la sensation !
Laissez le goût se déployer en vous, dans votre coeur !
Laissez-vous toucher par ce parfum de Vérité !
Laissez ce bain de présence vous porter !
Goûtez…

Quelle Merveille ! quelle Détente ! quelle Joie ! quelle Beauté !

Extérieur et intérieur

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Nous avons pris l’habitude de considérer qu’il y a un dedans et un dehors que nous pouvons voir et sur lequel nous avons un certain pouvoir… En restant identifiés à cette croyance, nous créons l’illusion d’un extérieur et d’un intérieur distincts.
Nous croyions que nos pensées sont à l’intérieur de nous, qu’elles nous appartiennent, que c’est grâce à elles que nous décidons des actions à faire ou à ne pas faire dans un monde à l’extérieur de nous, bien qu’elle jaillisse spontanément nous avons l’impression de choisir notre réponse, et de mesurer nos actions.

Nous essayions ainsi de faire coïncider le Monde avec notre monde intérieur… nos désirs, nos espoirs, nos craintes, nos peurs, nos calculs, nos souffrances colorent et voilent fatalement notre relation avec le Monde direct, immédiat, tel qu’il est…

Le Monde dont nous prenons conscience arrive d’un instant à l’autre sans discontinuité… cela apparaît en nous, le paysage a peut-être changé, la vision vue ou ressentie est peut-être différent, mais le fait d’apparaitre, d’arriver est constant, continu, sans début ni fin, l’apparaissant EST LÀ PERPÉTUELLEMENT ! CELA ARRIVE ÉTERNELLEMENT !
Voilà ce dont nous faisons partie, ce que nous sommes, nous sommes ce qui apparaît, cette danse, cette création concrète, constante, et vivante ! Nous sommes cette Vivante continuité !
La Nature UNE apparaît… en formes infinies ni extérieures ni intérieures… quelle Merveille !

Le Monde et notre monde apparaissent simultanément… ainsi en focalisant notre attention sur l’idée d’un moi, nous nous réduisons à ce que notre pensée en déduit, en pense… en écoutant, en alimentant cette pensée nous ne voyons pas l’unicité vivante de l’Être, et l’unité déjà présente que nous sommes, nous nous divisons nous-mêmes en un moi « dans » un monde qui peut devenir heureux ou hostile !
Cela ne marche pas comme ça… il nous manque toujours quelque chose… nous sommes insatisfaits, malheureux et en perpétuelle quête d’unité !

Il y a une intelligence propre à la Vérité, avec une Sagesse qui agit en nous, nous connaissons cet espace lorsque nous nous laissons toucher par la beauté de la Réalité entrevue, par la justesse d’une situation subitement dénouée, c’est alors l’Amour que l’on goûte… une joie nous étreint, l’instant semble s’immobiliser… la confiance nous est naturelle…
Osons nous abandonner à cette constance… osons oublier notre incertitude en laissant l’intuition du coeur nous guider, laissons notre aspiration nous porter, laissons la Vérité et la confiance nous rejoindre sans l’interférence de toutes nos pensées asphyxiantes, nous n’aspirons qu’à lâcher notre référentiel imaginaire pour être en contact direct avec la vie !

Ce ne sont que des idées de doutes qui nous crispent et nous isolent… nous pouvons vivre détendus… goûtant cet inqualifiable bonheur d’être simplement là, ouvert, sans extérieur ni intérieur… tranquille, réalisant que nous demeurons juste ICI !

Être et Avoir

Underwater scene
Au fond de mon coeur… j’ai vu la pure enfance…
J’ai vu la première, la dernière, la douloureuse « trahison »…
J’ai vu la confiance s’écrouler… et la pensée se « former »…
J’ai vu la souffrance qui ferme, sépare et isole mon cœur…
Protection illusoire d’une histoire sans fin… qui débute par un constat-choc…

Je ne suis pas aimée… Je ne suis donc pas aimable !…
Mon coeur s’est refermé sur ce triste rejet… coupable d’exister !
La honte a aussitôt celé d’espoir mes premiers pas…
Et un monde virtuel accroché à mon coeur c’est alors mis en route…

Ce n’était pas hier… ni il y a longtemps… c’est maintenant, là, tout de suite !
Ce cœur blessé d’incertitude enfouie dans une histoire… qui espère échapper au poids de ses doutes, en rêvant d’en sortir…

Je ne suis pas cette histoire… Où puis- je donc aller ?
Je n’ai jamais subi de trahison…
J’ai confondu qui je suis avec ce que j’ai !
J’ai confondu Être et Avoir !
Aucune séparation ne peut nous isoler, l’Amour baigne dans l’Amour !
Dans le monde il n’y a que des circonstances qui se produisent…

Les toutes premières croyances passent inaperçues… moi, l’autre, ici, là-bas…
mais elles préparent au terrible choc du rejet … foudroyer d’un regard, foudroyer par l’absence, ou foudroyer par des mots… L’effet est le même !
Le cœur est Foudroyer ! Anéanti ! Je ne suis pas aimée !… mais qu’ai-je fait ?
… et la pensée se lève, crie souffrance… injustice… trahison… cherche des mots pour se justifier se confirmer et habiter le silence…
Les croyances se forment, protègent, rassurent… pour avoir la reconnaissance d’exister, un rôle se joue, un mensonge s’établit, celui de faire avec… et ses propres jugements se font impitoyables, pour « avoir » la paix, le bonheur et la joie… il faut faire, faire… parce que si je fais, j’aurais et… je serais…

L’intolérable et la soif de Vérité me placent devant l’évidence abrupte de rester là, de me poser et de Voir…
Je suis comme une page blanche… sur laquelle mon cœur avec les mots de ma pensée, et les croyances de ma pensée… a écrit un rêve et crée un rêveur avec une histoire…
Je ne suis pas cette histoire, ni aucune histoire, je suis Avant toutes histoires !
Je suis simplement le Vivant !

Je suis juste ce Coeur qui bat avec l’instant…
Avant tout… qui accueille sans rien garder, sans rien faire…
Qui laisse Aimer sans retenir…

Ça Vie… Ça Vie…
Ça Aime… Ça Aime…

Gratitude


Une joie enfantine danse dans mon coeur, j’aime Dieu, de tout mon coeur j’aime Dieu !
Mais je l’aime dans l’abstrait, dans l’impossible… dans l’intouchable, dans l’invisible…

Pourtant, il est là partout ! Au plus près du concret, partout où mes yeux se posent…
Partout où les sons me touchent… Partout… tous les sens proclament sa présence !

Dans la plus petite des choses… dans le plus simple instant… il remplit tout !
Et cela, je l’ignore, je ne l’honore pas avec tendresse, avec douceur, avec amour…

Je fais fi du détail, pourtant le détail lui, attend toute mon adhésion…
Ne dit-on pas que c’est le détail qui fait toute la différence…

Alors, c’est avec la joie enfantine d’avoir découvert des trésors, que dans ma main ouverte, je peux vous montrer un clou tout rouillé bizarrement tordu, et un vieux bouton aux nuances passées… Quelle Merveille !…

Pourtant, rien n’a bougé, tout est à la même place,
d’où viennent ces trésors de Joie, ces geysers de bonheur, qui illumine tout ?

Que s’est-il passé ?…
Juste la vision vivante… d’un autre point de vue !

Gratitude ! Gratitude !

Reposer en Soi

Calm beautiful rural landscape with a lake and sky reflected
Nous voulons la Paix, mais nous ne regardons que la surface qui s’agite… et la surface s’agite pour nous montrer que nous sommes avant l’agitation… que la Paix ne vient pas d’une conséquence extérieure, mais qu’elle est l’attribut de notre Cœur !

Nous « attendons » que la vie nous apporte le bonheur la paix et la joie, cette attente nous projette au loin… ailleurs…

Reposer en Soi, c’est se retrouver, s’habiter, se pardonner, se détendre et découvrir cette confiance que nous sommes déjà, et qui s’éclaire naturellement…

c’est une image, mais…
le mouvement est l’action de l’immobilité…
le son, la parole et l’écoute sont les actions du silence…
Toutes les actions manifestent l’Êtreté et attestent l’immobilité et le silence…
Nous ne cherchons des réponses que par et dans les actions de ce monde, sans Voir que nous ne pouvons traduire que des réponses tronquées, vidées de leur substance !
Par l’action l’Êtreté nous pousse à Voir l’Unité dans la diversité, et l’Amour dans les formes.

Reposer en Soi, c’est vivre l’instant pleinement, tel qu’il est, sans projeter quoique ce soi, ouvert à tout, c’est juste, tranquillement goûter la Présence d’Être !
Encore… encore… encore…

Avant !

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Avant ! Je Suis Avant…

Je le savais intellectuellement… mais le vivre est saisissant et instantané !
Le fait de le Voir, d’être embrassé par cette évidence nous inonde d’une confiance qui ne peut pas ne pas lâcher prise, qui ne peut pas ne pas tout lâcher, cela se fait sans « moi » c’est la confiance qui règne et le reste ne compte plus…

Je Suis Avant les pensées, les désirs, les peurs, les états !
Je Suis Avant repose simplement ici… repose avant tout le reste !
Je Suis Avant ouvre un champ inconnu… qui ne peut que se savourer !
Je Suis Avant est là où je Suis, que je n’ai jamais quitté et qui n’est nulle part !

Cela m’a réveillée à 2 heures du matin… Je Suis Avant est devant « mes yeux », cela danse dans mon coeur, et clou l’instant sur place ! après la tension ressentie depuis quelques jours, une profonde détente baigne cette évidence.
Je ressens cet « Avant » comme un perçu ouvert, un « chez soi » silencieux, l’exploration de cette ouverture est simplement l’accueil qui se reçoit… en Présence Vivante.

La Présence enveloppe l’activité, mais elle n’est pas active… elle est touchée par les sons, mais ne s’arrête sur aucun… elle ressent tout, mais laisse tout passer aussitôt…
La Présence habite tout, pas le moindre petit muscle ne peut y tressaillir inconnu, ignoré…
Le temps semble ne servir à rien, il s’écoule immobile comme un espace qui permet à la Présence de s’amuser avec l’ombre et la lumière…

Bonjour la Vie !

Vivre Vivant !


Il y a toujours quelque « chose » qui nous dit que nous n’avons pas confiance… il y a toujours quelque « chose » qui nous dit que nous pouvons faire quelque « chose » pour acquérir cette confiance…
Nous écoutons et croyons plus ces pensées que la réalité qui est juste là en nous et autour de nous, qui montre… tout va bien… tel que c’est…  ici et maintenant.

Il nous semble que nous nous en éloignons, comme il nous semble que nous y sommes, par ce que nous croyons simplement être ailleurs, mais même perdu dans nos pensées, nous ne quittons pas ici et maintenant… il s’agit juste de s’installer un peu plus confortablement… déjà chez soi, et de se réjouir d’être là.
Toutes les pensées du monde ne peuvent rien y changer !…

Comme dit Denis « habiter » son corps c’est se ressentir vivant dans « notre maison de vie », la confiance ne peut pas se découvrir dans un raisonnement, ni dans une pensée aléatoire, la confiance est déjà en nous, dans notre corps vivant la réalité ressentie du monde qui nous entoure et dans les sensations de la réalité que nous percevons en nous-mêmes.
Nous cherchons toujours autre « chose »… de plus… et nous courrons toujours après une confirmation… que s’empresse de ne pas nous donner notre pensée… pourtant c’est déjà cette confiance du corps qui apaise bien souvent nos crispations et nos tensions…
C’est par une adhésion à l’instant que s’ouvre notre Présence et s’y dévoile notre Confiance… plus nous avons confiance dans notre réalité vivante plus nous lâchons nos illusions… et comme de vieilles parures inutiles elles tombent toute seule.

La Réalité est vue comme le support vivant de notre existence, une nouvelle confiance s’installe avec nous-mêmes, tous les rêves qui nous faisaient vibrer s’apaisent… le poids de nos espoirs et de nos peurs s’envole, nous découvrons la fragilité du Vivant et son Mystère Sacré.
Nous savons avec certitude que vivre ce mystère c’est y participer.
Nous savons qu’un seul et même mystère anime toute la création.
Lâcher prise sur notre monde, c’est se laisser porter par le courant du Mystère Vivant.
C’est Vivre Vivant !

Quelqu’un ou personne ?

0020Dans la Présence Vive il y a voir, entendre, sentir, libre de venir et de partir, on ne peut nommer la Source de ce qui est… C’EST !
La création se déploie pour être vue, entendue, ressentie, et il y a une joie toute simple à cette rencontre.
L’inconnu ne nous effraye que par ce que nous fabriquons et croyons nos idées effrayantes !

L’instant pourtant est simplement ouvert pour accueillir le vide et le plein dans un même mouvement en perpétuel création débordant de vie et d’énergie.
Nous sommes ici chez nous, laissant s’épouser dans notre coeur la paix, la joie, la souffrance, la tristesse, l’amour ainsi que toutes les formes de perceptions et de sensations de cette Réalité vivante qui est la nôtre.
Non pas crucifié, mais offert…
Non pas donnant, mais donné…
Non pas en marche, mais ici…
Non pas plus tard, mais maintenant…
Alors, quelqu’un ou personne… Cela n’a aucune importance,
La Vie se vie… l’instant se goûte… l’amour se déguste joyeusement…
le coeur est brulant de tendresse, doux et humble avec la vie qui l’habite.
« Je ne sais pas » plaisante avec les surprises, avec l’étonnement, avec le contentement.
« Je ne sais pas » pétille de rire, et d’amusement parce que « je ne sais pas » a pris le commandement !

La Vie

004» Bonjour Irina,
Mais en dehors de l’amour, il y a aussi d’autres sentiments que l’on peut justifier
(haine, jalousie, dédain, indifférence, etc.) tout n’est pas qu’ amour?
On a aussi des raisons de ne pas aimer sans aller jusqu’à la haine, doit ont alors culpabilisé de ne pas aimer certains?  »
Marie-Anne

Réponse :

Bonjour Marie-Anne,
Qu’est-ce qui nous rend Heureux ?
C’est ainsi que se pose la question de notre vie…
Nous voulons tous le Bonheur, et chacun l’imagine à sa façon.
Mais dans notre profondeur, nous avons tous un coeur qui a soif d’amour, soif de reconnaissance, de joie et de paix.
Tant que nous croyions que notre bonheur vient de l’extérieur, nous allons essayer de le trouver par tous les moyens…
Nous justifierons alors tous nos critères de sélection pour détendre et résorber nos frustrations.

Nous ne savons plus nous Aimer… nous avons oublié notre naissance et notre enfance en Unité… et c’est de cela dont nous souffrons.
Notre amour pour nous-mêmes nous ouvre à l’Amour…
Notre tolérance pour nous-mêmes nous ouvre à la Tolérance…
Notre patience pour nous-mêmes nous ouvre à la Patience…
Notre pardon pour nous-mêmes nous ouvre au Pardon…
Ainsi, ce que l’on s’accorde, on l’accorde à l’Autre…
Ce que notre Coeur reçoit il le redonne…

C’est ainsi… nous commençons à découvrir en nous-mêmes toute la Vie qui nous est offerte, et tout l’Amour qui nous habite.
C’est une telle Joie de le ressentir, que notre seul désir alors est d’en témoigner et de le partager !

Je n’ai peut-être pas tout à fait répondu à ta question, mais c’est comme cela que j’ai ressenti cette réponse.
Merci, de tout coeur